L'AVARE

L'œuvre de Molière peut être vue aussi comme un' étude des comportements et aspirations des personnages principaux en relation aux coutumes de l'époque dans laquelle se déroule l'histoire. On peut prendre comme exemple explicatif deux personnages : Clèante et élise, fils d'Haron.

Ces jeunes ont des attentes de vie sensiblement différent de celles qui le père a préparé pour eux.

Ce fait entraine des comportements de rébellion psychologique dans les esprit des deux jeunes, qui ont comme conséquence aussi la rébellion de conduite : élise veut épouser Valère, servant d'Haron, et Clèante veut épouser Mariane, jeune fille de basse condition social.

Cependant les comportements des deux frères sont différents. Dans un premier moment l'esprit le plus déterminé se révéle être celui de Clèante qui, à mots, est prêt à accueillir ce que le destin lui offrira pourvu que il puisse suivre ses rêves d'amour, cette chose est prouvée dans la 2^ème scène du premier acte, où Clèante révéle a sa sœur l'amour qu'il prouve pour Mariane ; sa détermination peut être retrouvée dans ses mots : « enfin j'ai voulu vous parler (à la sœur) pour m'aider à sonder mon père sur les sentiments où je suis ; et si je l'y trouve contraire, j'ai résolu d'aller en d'autres lieux, avec cette aimable personne (Mariane) jouir de la fortune que le ciel voudra nous offrir. Je fais chercher partout pour ce dessein de l'argent à emprunter ; et si vos affaires sont semblables aux miennes, et qu'il faille que notre père s'oppose à nos désir, nous le quitterons là tous deux et nous affranchirons de cette tyrannie ou nous tient depuis si longtemps son avarice insupportable ».

Nous pouvons comprendre comme l'esprit d'élise soit d'abord moins déterminé devant la détermination du frère ; cette chose est plus évidente dans la 1^ère scène où, malgré son fort amour pour Valère, elle démontre un vrai indécis comportement.

Ça est démontré par ses propres mots en relation à l'amour réciproque d'elle et Valère: « tout cela fait chez moi un merveilleux effet ; et c'en est assez à mes yeux pour mes justifier l'engagement où j'ai pu consentir ; mais ce n'est pas assez peut-être pour le justifier aux autres, et je ne suis pas sûre qu'on entre dans mes sentiments ».

Cependant, en un 2^ème moment la situation se retourne pour la présence d'un autre personnage : Haron, père de Clèante et élise.

En effet après les mauvaises nouvelles du père la réaction des fils apparais au lecteur comme une surprise parce que leur réaction est l'opposé de ceux qui on nous peut attendre.

En effet Clèante, qui au début s'était démontré le plus déterminé, maintenant se révéle être le plus faible entre les deux parce que devant la personne du père n'a pas le courage de rebattre à son annonce pour révéler ses propres sentiments ; ça est démontré au lecteur par peu de mots de Clèante qui nous retrouvons dan la 4^ème scène : « il m'a pris tout a coup un éblouissement, et je me retire d'ici ».

Au contraire élise, qui d'abord s'était démontrée la plus faible réussit a contrebattre aux mots du père qui vont contre son vouloir ; le lecteur peut prendre comme exemple aucunes simples phrases de la fille : « je suis très humble servante au seigneur Anselme ; mais avec votre permission, je ne l'épouserai point », ou encore « je me touerai plutôt que d'épouser un tel mari ».

En conclusion c'est élise à avoir la personnalité la plus forte et déterminé.